23 numéro 209, automne 2012

mardi 23 octobre 2012
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Edito

A l’heure de la mondialisation, peut on se contenter de développer durablement son “Chez soi” ?
Personne ne peut plus ignorer la situation indigne des Roms, des sans-papiers, des sans-abri, des sans-travail...
Les problèmes de survie, d’alimentation, de logement, d’accès au travail, de santé des populations, la nécessité de sauvegarder l’environnement et de
donner un avenir viable à la planète, toutes ces questions se posent différemment aux quatre coins du globe, mais avec la même acuité.
Tout se croise, s’imbrique, tout est interdépendant.
Mieux connaître la culture de l’autre est un enrichissement mutuel, réciproque et motivant pour aborder efficacement les grands problèmes sociétaux. Mettre en place des coopérations débouchant sur une aide réelle aux populations qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs, nécessite une ouverture d’esprit, une empathie et un sens des valeurs d’humanité à toute épreuve.
La solidarité locale, qu’elle soit nationale ou internationale, est une composante essentielle du développement durable. Elle permet aux citoyens de s’impliquer et de donner du sens leur engagement.

Nombre d’associations du réseau MRES l’ont bien compris : elles sont profondément convaincues que le fait de contribuer concrètement au développement des pays les plus pauvres a des répercussions positives sur les habitants, de nos régions, impliqués dans ces actions.
A travers les exemples que vous lirez dans ce numéro, il est facile de percevoir l’intérêt des actions de solidarité internationale là où elles se réalisent.
Connaître les partenaires, partir de leurs besoins, élaborer avec eux les projets, suivre sérieusement les initiatives et vérifier leur efficacité, écouter les bénéficiaires et prendre en compte leurs avis, permet un épanouissement de chaque acteur du projet et le développement de l’estime de soi.

Agir ici, agir ailleurs ensemble pour le bien être commun et le développement pour tous est bien l’enjeu principal, à charge pour chacun de nous de se sentir concerné :
« N’y a-t-il pas une joie humaine, si humaine à être à plusieurs, à se rencontrer, à échanger à être en relation, à converser ...? »*

Hélène Chanson, Vice Présidente MRES et Colette Detré, Touscan

*Luc Dardenne – Une affaire humaine – Seuil - 2012